En quête de photographier la nature « sauvage » en ville et non celle des espaces verts entretenus, je suis partie à Paris, symbole pour moi de la densité urbaine. Avec comme angle de réflexion : « Comment la nature parvient-elle à s’affranchir des frontières décidées et érigées par l’être humain, voir comment exploite-t-elle les failles dans ces limites imposées ? »
Je me suis rendue compte que cette quête était le miroir de ce que je traversais à cette époque : j’étais à la recherche de moi-même, en tant qu'individu, tiraillée entre ma liberté personnelle profonde et ma place dans mon couple, et plus généralement dans le rôle de femme que je m’étais assignée, un rôle issu de concepts sociétaux, culturels et/ou familiaux.
Mon intégrité, à l’instar de ce vert sauvage parisien, avait-il dû soulever des pavés afin de ne pas être étouffé ou exploite-il une brèche dans un espace restreint car partagé ?

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